
Et bien, avec "Les Cerfs-volants de Kaboul", j'ai découvert un grand auteur...
Tout est décrit avec un grand art : l'enfance de ce jeune afghan, l'admiration qu'il voue à son père, son amitié ambigüe avec son jeune serviteur, les concours de cerfs-volants...j'ai vraiment eu du mal à me détacher de cette partie.
Et puis j'ai un peu calé au moment du drame, parce que l'évocation d'un viol d'enfant, même si c'est dans un roman, est trop insupportable pour ne pas créer de rejet.
La partie aux Etats-Unis m'a un peu moins captivée.
Par contre le retour dans l'Afghanistan des talibans m'a réconciliée avec le récit : on se rend bien compte combien les Aghans ont souffert sous cette véritable dictature !
La recherche de l'enfant perdu comme une rédemption est vraiment une très bonne idée...d'ailleurs on aimerait bien (et on s'attend un peu) à une fin digne des contes de fées, ce qui n'est pas tout à fait le cas, donc on est surpris jusqu'au bout.
Voilà, un livre dur et marquant, mais plein de richesses.